Saint Félix est né en 970 semble-t-il dans la pays de Léon (Nord-Ouest de la Bretagne). Il vécut un certain temps en ermite dans l'île d'Ouessant où il découvrit la vie de saint Pol, le premier évêque de Léon. La dévotion envers ce saint évêque fut si grande que lorsqu'il dut quitter son ermitage lors des invasions normandes, il se réfugia au monastère bénédictin de Fleury (actuellement Saint-Benoît sur Loire) où les saintes reliques de l'évêque avaient été déposées. Il y pratiqua la vie monastique en communauté avec la règle de saint Benoît.

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En 1008, le Père Gauzlin, l'abbé du monastère de Fleury , suite aux sollicitations du duc de Bretagne Geoffroy 1er qui souhaiter redonner à l'ordre monastique son ancienne splendeur dans on duché après les invasions normandes, désigna quelques moines de son abbaye pour aller reconstruire et restaurer l'abbaye de Rhuys détruite par les Normands.

 

Félix qui eu la responsabilité de cette entreprise trouvera en arrivant sur la presqu'île de Rhuys que des ruines de bâtiments anciens et c'est donc une église qu'il devra restaurer et un nouveau monastère à édifier.

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En 1008, à la mort du duc Geoffroy, Félix veut retourner à Fleury mais Havoise de Normandie, la régente, le lui refuse. En 1012, il fonde le prieuré de Livré-sur-Changeon1. En 1024, alors qu'éclatent des troubles dans la région, il se réfugie à Fleury. Gauzlin, devenu entre-temps archevêque de Bourges, le consacre alors abbé de Saint-Gildas l'obligeant ainsi à regagner son abbaye.

 

Félix rendra au monastère sa prospérité. Il y ouvrira une école et l'abbatiale sera consacrée solennellement le 30 septembre 1030 par l'évêque Judicaël de Vannes.

 

Félix meurt le 4 mars 1038 dans son abbaye. Son sarcophage se trouve sous l'un des deux enfeus du trancept Nord de l'église.

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Félix  est considéré comme saint et sa fête est fixée au 4 mars (le 9 mars dans le calendrier liturgique du diocèse de Vannes).

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